«La Cour ne dit pas que la plaignante n’est pas crédible, ni que le prévenu est innocent», a souligné cet après-midi Pierre Cornu, juge à la Cour pénale de Neuchâtel. «Mais le résultat de l’appréciation des preuves laisse un doute, et cela suffit pour ne pas condamner le prévenu», a-t-il expliqué.
Condamné à 3,5 ans de prison en août dernier, par le Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz à La Chaux-de-Fonds, ce père de famille était accusé par sa fille d’actes sexuels et de viols répétés, durant plusieurs années, entre ses 11 et 17 ans. L’homme avait toujours nié catégoriquement être coupable de tels actes, et avait recouru contre le jugement rendu en première instance.
Parti au Portugal
Il n’était pourtant pas là à l’audience de ce mercredi. Parti au Portugal depuis janvier, il a averti la Cour la veille de l’audience que des problèmes financiers l’empêchaient de se rendre...