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La séance de dédicace devient fête en terrasse

12 juil. 2011, 08:54

Une bonne soixantaine d'amateurs de littérature ont répondu, samedi dernier, à l'invitation de la librairie la Méridienne, à La Chaux-de-Fonds. Dame, ce n'est pas tous les jours que l'on peut rencontrer un lauréat du prix Médicis étranger.

David Van, qui n'est que le septième Américain a avoir reçu la plus prestigieuse distinction qu'un auteur non francophone peut obtenir en France, a pu satisfaire à toutes les demandes, tout en partageant l'apéro dressé entre la librairie et le café d'en face. Du coup, la séance de dédicace a tourné à la petite fête en terrasse.

L'auteur de «Sukkvan Island» était pour la première fois de sa vie à La Chaux-de-Fonds. Il projette d'y revenir pour mieux découvrir la région à pied, nous a-t-il confié.

Olivier Gallmeister, son éditeur parisien, lui, connaissait déjà La Chaux-de-Fonds. «Nous étions venus ce printemps pour prendre contact avec la librairie et nous avions pris note qu'elle était prête à recevoir des auteurs pour des séances de dédicaces.» En passant, il salue le rôle culturel que jouent ainsi les librairies.

S'il est bien sûr fier que l'auteur qu'il a repéré, fait traduire, édité et présenté au jury du Médicis étranger ait décroché le prix, Olivier Gallmeister ne prend pas la grosse tête.

A la tête d'une petite maison d'édition, il n'entend pas modifier sa façon de travailler. «Nous publions dix «poches» et dix grands formats par an.» Le prix n'a pas changé la donne. «Nous étions quatre, à présent nous sommes cinq. Nous faisons le même travail, un peu plus confortablement, c'est tout.» / lby

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