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La marque locloise Mido "se porte très bien"

Au cours des 15 dernières années, le chiffre d’affaires de la marque locloise Mido a été multiplié par 15. A moins d'une semaine de l'ouverture de Baselworld, son président Franz Linder fait le point.

16 mars 2018, 12:39
Le président de Mido Franz Linder, ici à Bâle en 2006.

Alors qu'elle célèbre son centenaire cette année, la marque horlogère locloise Mido "se porte très bien", selon son président. Les derniers mois laissent même augurer une excellente cuvée 2018.

"Au cours des 15 dernières années, le chiffre d’affaires a été multiplié par 15. Le volume a évolué en proportion", relève Franz Linder, dans une interview publiée vendredi par le magazine spécialisé Watch Around. Il ne donne toutefois pas davantage de précisions chiffrées, se contentant de parler de volumes de "plusieurs centaines de milliers de pièces".

Au niveau des différents marchés, "la grande progression s'est jouée en Asie", qui constitue désormais le premier débouché de la marque - un poste longtemps occupé par le Mexique, où "nous sommes toujours la marque suisse leader", affirme M. Linder. Mido n'a ainsi pas été atteint par les lois anticorruption ou les taxes sur les biens de luxe en Asie, et a "toujours enregistré une bonne performance".

Une "belle évolution" a aussi été observée en Europe, où "se trouve encore le potentiel le plus important aujourd'hui". C'est sur le Vieux continent "qu'il y a le plus de parts de marché à gagner", estime le président. Bien implantée en Suisse, Allemagne et Italie, la marque a toutefois "encore des efforts à faire" pour arriver au niveau qu'elle a atteint en Asie ou en Amérique latine.

"Bâle reste un moment fort"

Interrogé sur l'Apple Watch, Franz Linder relève qu'à l'aune des ventes réalisées par Mido, "ce n'est pas une concurrence, même si nous travaillons sur le même coeur de clientèle entre 25 et 50 ans. Posséder une Apple et une Mido n'est pas incompatible."

A moins d'une semaine de l'ouverture de Baselworld, Franz Linder souligne que la grand-messe rhénane "reste un moment fort, c'est là que nous présentons les collections à nos partenaires, que nous sentons le pouls du marché, que nous nous faisons une idée de la tendance". Et ce même si près de 90% de la production est écoulée à travers les filiales du Swatch Group, propriétaire de la marque.

"Nous sommes présents sur 2700 points de vente dans le monde, seule une minorité vient à Bâle pour voir les nouveautés", relève celui qui dirige Mido depuis 23 ans. Pour mémoire, le Salon mondial de l'horlogerie et de la bijouterie verra son nombre d'exposants être divisé par deux, pour se porter entre 600 et 700, contre 1300 en 2017. L'an dernier, les exposants avaient déjà baissé de 200.

Se tournant vers l'avenir, Franz Linder note que s'il est "encore un peu tôt pour les prévisions", le "très bon" dernier trimestre 2017 et les premiers mois de 2018 permettent d'"espérer réaliser un exercice record."

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