C’est un bétail «au top» qui a défilé vendredi, lors de l’exposition venant couronner les 100 ans de la Fédération neuchâteloise inter-race bovine (FNIB) aux Ponts-de-Martel.
Cette organisation défend les intérêts d’éleveurs regroupant cinq races de vaches rouges, et certaines noires. Pour parvenir à donner vie à la vache idéale, belle et surtout bonne laitière, des interventions génétiques sont indispensables. Parfois avec «quelques ratées», mais le résultat est là: les vaches donnent en moyenne cinq fois plus de lait aujourd’hui, qu’il y a cent ans.
Laurent Borioli, vous êtes le président de cette fédération, n’est-il pas risqué de recourir à des croisements génétiques réguliers pour parvenir à «la vache idéale»?
Absolument pas. Nos vaches doivent toutes provenir du canton de Neuchâtel, mais nous utilisons de la semence de taureaux étrangers. Cela pour éviter tout risque de consanguinité. Nous n’utilisons aucune chimie, aucune injection.
Vous vendez votre lait à la grande...