«Il a une rengaine joyeuse et mélodieuse si tonique qu’il me tire du lit.» Je sifflote. «Alors ce chant flûté et aigu se terminant par un ‘forte’est celui de la fauvette à tête noire», reconnaissent illico Jean-Daniel Blant et Nicolas Margraf, les spécialistes sur la question du Musée d’histoire naturelle de La Chaux-de-Fonds.
«Oiseau, qui en latin porte votre prénom, puisqu’on l’appelle la ‘sylvia atricapilla atricap’, ce qui signifie la forêt aux cheveux noirs. Et si du coup on commençait notre série d’été ‘A tire-d’aile’ par elle?»
Affaire conclue avec les ornithologues. «On la nomme aussi ‘le rossignol de mars’». Non!? Au gymnase, le prof de latin me traitait de guilleret rossignol sur sa branche… Mais cessons de nous envoler dans nos souvenirs! Si des volatiles disparaissent faute d’insectes, au contraire les effectifs de fauvettes à tête noire – l’une des espèces les plus fréquentes du canton de Neuchâtel, de...