Les micropolluants? Des résidus de substances générées strictement par l’homme, inconnues dans la nature. Parmi eux, des traces de médicaments, de pesticides, des reliquats de lessivage de peinture et passablement de restes de plastiques, en particulier du très répandu bisphénol A.
C’est pour pouvoir traiter ces micropolluants que le Conseil général de La Chaux-de-Fonds se prononcera ce jeudi soir sur un gros crédit de 10 millions de francs, dont un «seulement» à la charge de la Ville via la taxe d’épuration. Le financement serait assuré à 75% par la Confédération et à 15% par le canton.
Un sucre dans une piscine
«Au siècle dernier, on croyait traiter presque tous les déchets, ceux qui passent par les toilettes, les écoulements de lessive et même les eaux industrielles partiellement rejetées avec les eaux usées», raconte le responsable de la station d’épuration chaux-de-fonnière du fond de la Combe-des-Moulins, le biologiste Jacques Vidal.
C’était...