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La Chaux-de-Fonds: un plan pour sortir la voiture de la ville

C’est un avatar de la réflexion sur «La Chaux-de-Fonds 2030». Le plan directeur communal des mobilités sera soumis au Conseil général ce mardi soir. Il définit le cadre des mesures qui seront prises pour essayer de canaliser la circulation – 55% des transports citadins se font en voiture – et définir une politique de stationnement.

27 nov. 2017, 18:18
Hiver ou pas (ici en février 2013), ça bouchonne aux heures de pointe autour de la Grande Fontaine. Les autres points noirs recensés par le plan de mobilité sont le long de l’axe place de l’Hôtel-de-Ville, rues de la Balance, Neuve et du Versoix, jusqu’au carrefour Numa-Droz.

«Les dysfonctionnements constatés du réseau routier, tant en termes de hiérarchie que de saturation, induisent des problèmes de sécurité majeurs qu’il s’agit, tant que faire se peut, de résoudre.»

La phrase tirée de l’épais rapport d’information sur le plan directeur de la mobilité a-t-elle de quoi inquiéter? Les voitures hantent-elles la ville à ce point? Détour par ce catalogue d’intentions, sur la base de constats qui ne datent pas d’hier.

Bien plus qu’à Neuchâtel

Le premier de ces constats, c’est qu’à La Chaux-de-Fonds le mode de transports est majoritairement individuel et motorisé, résumé par le joli acronyme de TIM. Même si les chiffres datent de 2010 – et il y a peu de chance qu’ils aient évolué en «bien» – les TIM représentent ainsi 55% du trafic chaux-de-fonnier (38% à Neuchâtel). Et on se déplace trois fois moins en bus à La Chaux-de-Fonds qu’à Neuchâtel. Mais on y marche autant....

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