«Les dysfonctionnements constatés du réseau routier, tant en termes de hiérarchie que de saturation, induisent des problèmes de sécurité majeurs qu’il s’agit, tant que faire se peut, de résoudre.»
La phrase tirée de l’épais rapport d’information sur le plan directeur de la mobilité a-t-elle de quoi inquiéter? Les voitures hantent-elles la ville à ce point? Détour par ce catalogue d’intentions, sur la base de constats qui ne datent pas d’hier.
Bien plus qu’à Neuchâtel
Le premier de ces constats, c’est qu’à La Chaux-de-Fonds le mode de transports est majoritairement individuel et motorisé, résumé par le joli acronyme de TIM. Même si les chiffres datent de 2010 – et il y a peu de chance qu’ils aient évolué en «bien» – les TIM représentent ainsi 55% du trafic chaux-de-fonnier (38% à Neuchâtel). Et on se déplace trois fois moins en bus à La Chaux-de-Fonds qu’à Neuchâtel. Mais on y marche autant....