Mauro Lanza est un funambule du son, un alchimiste qui fusionne des instruments classiques et des ustensiles électro-ménagers, des systèmes électro-acoustiques sophistiqués, des guitares jouets en plastique et une machine à pluie. C’est dire si le compositeur fera la pluie et surtout le beau temps au festival Les Amplitudes, qui déferle du 16 au 20 mai sur La Chaux-de-Fonds.
Un chercheur
Chercheur dans le domaine de l’informatique musicale (synthèse par modèles physiques), ce Vénitien de 43 ans développe des dispositifs complexes avec son alter ego, Andrea Valle, concepteur d’objets sonores, compositeur et bassiste.
Avec ces deux-là, trente sèche-cheveux soufflent dans des trompettes de supporters de football (rallongées par des tuyaux en PVC) et dans des flûtes à bec pour former un orchestre de vents. Puis un arsenal électroménager, mêlé à un trio à cordes, devient percussion...
Un gentleman
L’homme est bien élevé. Le public ne doit pas se rendre...