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La Chaux-de-Fonds: manque d’ambition pour la patinoire des Mélèzes?

Un crédit d’étude de 2,3 millions de francs a été accepté ce mardi soir par le Conseil général de La Chaux-de-Fonds pour la rénovation du site des Mélèzes. Mais les vert’libéraux se sont dits déçus et les libéraux-radicaux fâchés.

23 mars 2021, 23:00
Le rapport du Conseil communal est «plat comme le toit de la patinoire», a lancé la vert’libérale Brigitte Leitenberg.


la Chaux-de-Fonds, le 12 mars 2021
Photo: Christian Galley

A La Chaux-de-Fonds, la rénovation de la patinoire des Mélèzes a franchi une nouvelle étape. Dans la douleur. Le Conseil général a largement accepté un crédit d’étude de 2,3 millions de francs, qui porte aussi sur la modernisation des infrastructures techniques de l’entier du site des patinoires et piscines. Mais dans un premier temps, les vert’libéraux se sont dits déçus et les libéraux-radicaux fâchés. 

Le rapport du Conseil communal est «plat comme le toit de la patinoire», a lancé la vert’libérale Brigitte Leitenberg. L’ancienne collaboratrice du Service des sports s’est dite «particulièrement déçue» du manque d’ambition et de vision du projet. La conseillère générale n’y voit «aucune envergure cantonale, ni régionale». 

«Mais où est l’ambition de cette Ville?»

«Mais où est l’ambition de cette Ville?», a renchéri Crystel Graf. La libérale-radicale estime qu’étudier la construction «de dortoirs, d’une salle de conférences, d’un fitness ou pourquoi pas d’un squash» aurait été un minimum «pour une ville de 37 000 habitants». La question de savoir si les utilisateurs du site seront consultés a aussi été posée par le législatif. Sur les six postulats déposés par les groupes politiques, deux ont été acceptés. 

Face à ces réactions, le conseiller communal en charge du dossier, Thierry Brechbühler, a annoncé que la possibilité de créer un hébergement aux Mélèzes, en consultant le restaurant existant, serait étudiée, de même que «l’opportunité de partenariats publics privés, afin de faire diminuer les coûts à la charge de la Ville». 

«2,3 millions de francs sans planter un clou…»

A l’opposé du PLR et des vert’libéraux, les Verts et l’UDC ont relevé que le crédit d’étude était élevé. «2,3 millions de francs sans planter un clou… Je peine à comprendre une telle somme», s’est étonné l’UDC Andy Favre. Quant au POP, il se demande si c’est au contribuable de financer l’augmentation de la capacité d’accueil du nombre de spectateurs, «en sachant que les 6000 places seront très rarement toutes occupées», a précisé Cyril Babando. 

Deux autres crédits ont été acceptés, pour des réaménagements. Une fontaine ludique toute neuve et transformée devrait apparaître au printemps 2022 au Bois du Petit-Château, pour un coût de 550 000 francs. Les combles du Collège industriel accueilleront l’atelier de numérisation et de restauration du Département audiovisuel de la Bibliothèque de la Ville, reçu en donation par l’Institut suisse de la photographie. L’investissement se monte à 650 000 francs, dont 450 000 francs aux frais de la Ville.

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