C’est un mauvais film dont le TPR (Théâtre populaire romand) se serait bien passé: l’institution culturelle phare du canton de Neuchâtel sort d’une crise interne, révélée ce jeudi 10 juin par une enquête du quotidien «Le Temps».
Tous les épisodes ont eu lieu en coulisses, pendant deux ans. Fin 2018, quinze anciens employés accusent le directeur général John Voisard de «pressions, intimidations, dénigrement, surveillance excessive, avertissements abusifs, propos déplacés».
En février dernier, on apprend officiellement son départ. «D’un commun accord», nous précise aujourd’hui Théo Bregnard, conseiller communal en charge de la Culture et membre du conseil de fondation d’Arc en Scènes, qui chapeaute le TPR.
Plus de trente départs en huit ans
Entre-temps, la tête du conseil est confiée à l’ancien sénateur Raphaël Comte et à l’ancienne chancelière de la Ville Célia Clerc. Tous deux s’en vont un an plus tard. Le travail a été fait. Un audit externe a...