Beaucoup comparent sa voix à celle des anges. Lui ne partage pas entièrement cette idée, bien qu’il ne nie pas sa singularité. La voix de tête du contre-ténor est avant tout profondément humaine et longuement travaillée.
Philippe Jaroussky aime d’ailleurs la comparer au patinage artistique: «C’est le même exercice de funambulisme, parfois la voix glisse sans problème, et puis on tente une pirouette ou un triple salto et ça ne marche pas comme on veut».
A 41 ans, le musicien français a fêté l’année dernière les vingt ans de sa carrière musicale, avec un livre et un album anniversaire à la clé.
Les Lieder de Schubert sont des œuvres poétiques qui se distinguent par la variété des sentiments qu’elles expriment. Pourquoi avoir choisi ce programme?
Depuis quelques années, mon cheval de bataille est d’ouvrir le répertoire des contre-ténors, d’explorer la musique pour ce registre au-delà du baroque et permettre à...