La nouvelle est tombée ce mercredi peu après 18 heures. Le conseiller communal chaux-de-fonnier UDC Marc Arlettaz ne se représentera pas aux élections communales prévues le 25 octobre. Elu à l’exécutif en 2016, il jette donc l’éponge après un unique mandat.
Dans un long courrier, le conseiller communal rappelle les exigences de son travail, «parce que les responsabilités sont lourdes au sein de l’exécutif d’une ville de la taille de la nôtre et parce que la situation financière difficile de notre collectivité a nécessité de prendre souvent des décisions pénibles, mais nécessaires».
Rythme éprouvant et critique gratuite
Il relève la «parfaite collaboration avec (ses) chefs de service» et sa satisfaction à avoir pu apporter des améliorations durant ces quatre ans, notamment au sein de la Sécurité publique, dicastère dont il avait la charge.
Mais il ne passe pas sous silence les difficultés rencontrées: «Le rythme qui éprouve évidemment la vie familiale et sociale, les attentes contradictoires et les frustrations dont l’expression est légitime, mais dont le ton tient parfois malheureusement plus de la critique gratuite, voire de l’injure, que du sain débat, en particulier sur les réseaux sociaux, et d’une pointe d’irrationalité lorsque le dogme s’invite dans le débat politique au détriment du pragmatisme».
Décision prise depuis «un certain temps»
Conscient «dès le départ que cela faisait partie intégrante de la fonction», l’élu a «toujours tâché de s’en accommoder», mais aujourd’hui, il aspire à retrouver son métier d’ingénieur dans un domaine de la mobilité au cœur des préoccupations, «en relevant de nouveaux défis plus techniques et opérationnels, mais tout aussi utiles à la collectivité. J’aspire également à pouvoir consacrer plus de temps à ma famille».
Sa décision de quitter ses fonctions à la fin de la législature était prise «depuis un certain temps», confie-t-il, en assurant qu’il continuera à s’engager «avec la même énergie jusqu’au dernier jour de mon mandat afin de contribuer modestement à consolider et à réactiver tout ce qui a été ébranlé depuis début mars».