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La Chaux-de-Fonds: l’Ensemble symphonique Neuchâtel fait la part belle à la musique viennoise

Schubert et Brahms, mais aussi, indirectement Anton Webern seront au programme du prochain concert de l’Ensemble symphonique Neuchâtel, le dimanche 26 janvier à La Chaux-de-Fonds.

22 janv. 2020, 16:30
L'ESN se produira dans l'acoustique exceptionnelle de la Salle de musique.

C’est l’une des œuvres les plus célèbres de la musique instrumentale et pourtant, elle est inachevée. «La Symphonie no 7» de Franz Schubert (1797-1828) sera au menu du prochain concert de l’Ensemble symphonique Neuchâtel (ESN), qui se déroulera le 26 janvier à la Salle de musique de La Chaux-de-Fonds. Un programme consacré à la musique viennoise.

«Cette symphonie inachevée de Schubert, beaucoup de chefs ont essayé de la terminer», explique le nouveau directeur de l’ESN, le Français Victorien Vanoosten. Lui a opté pour une approche différente: «J’ai conçu ce concert comme un tout, avec un effet de miroir.» Car la musique viennoise a évolué au fil du temps: «Schubert fait partie de la première école viennoise (réd: comme Beethoven ou Mozart), Arnold Schönberg de la seconde, et Brahms est au milieu, il fait le lien entre les deux.»

Brahms, un challenge

Si Schönberg ne figure pas au programme, son élève Anton Webern y apparaît, de manière indirecte: c’est lui qui a orchestré, une centaine d’années après leur composition, les «Danses allemandes» de Schubert, une autre œuvre qui sera interprétée par l’ESN. «Webern écrit sa musique dans un style atonal. Mais là, il se met au service de Schubert, dans un style ancien. Les éléments modernes sont très subtils, il est très difficile de les percevoir», détaille le chef.

Quant à Brahms (1833-1897), c’est à sa «Symphonie no 1» en do mineur, parfois appelée «Dixième symphonie de Beethoven» en raison de son hymne fameux, que l’orchestre neuchâtelois va s’attaquer. «Brahms, c’est un challenge pour tous les orchestres», note Victorien Vanoosten. Mais le nouveau chef est plus que confiant: «Ce sont des musiciens exceptionnels, qui ont vraiment envie de travailler et qui sont très ouverts, prêts à expérimenter.»

Rendre cette musique accessible

Le Français se réjouit que l’ESN se produise «dans l’acoustique exceptionnelle de la Salle de musique». Il se déclare ravi de «la belle adhésion du public» lors de son premier concert avec l’ESN, en septembre dernier, qui était consacré notamment à Beethoven. Et de conclure: «Mon devoir, c’est d’ouvrir cette musique symphonique en la rendant accessible au public.»

Infos pratiques:

Salle de musique de La Chaux-de-Fonds, dimanche 26 janvier à 17h. Rencontre avec le chef Victorien Vanoosten à l’issue du concert.

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