Entre les tableaux de Ferdinand Hodler, Charles L’Eplattenier ou Amedeo Modigliani du Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds, environ cinquante entrepreneurs, chefs d’entreprise et politiciens de la région ont participé aux ateliers et discussions de la 8e édition du Up de la Métropole horlogère ce jeudi soir. Organisé par les autorités communales, le rendez-vous économique était dédié cette année à la formation duale.
Répartis en six groupes, les participants ont répondu à plusieurs questions concernant l’apprentissage et sa place au sein d’une entreprise.
Parmi celles-ci: un apprenti est-il une charge pour l’entreprise? À une exception près, les participants ont estimé que ce n’était pas le cas, mais qu’il était, au contraire, une force importante pour l’entreprise et son avenir.
Un Chaux-de-Fonnier d’envergure
Fabrice Zumbrunnen, président de la direction générale de la fédération des coopératives Migros depuis janvier 2018, est passé dans les groupes pour prodiguer divers conseils. Le géant de la grande distribution emploie 3860 apprentis dans une soixantaine de corps de métier.
En début de rencontre, ce Chaux-de-Fonnier d’envergure n’a pas caché une pointe d’émotion: «C’est particulier de venir parler de la formation dans ma ville.»
Le Up La Chaux-de-Fonds, un must? «Ces initiatives rassembleuses sont essentielles pour que le savoir puisse circuler et que l’expérience de chacun puisse profiter à tous», a clamé le patron du géant orange.
«C’est une plateforme intéressante et constructive qui réunit des entrepreneurs ancrés dans leur région et prêts à s’engager pour elle», a abondé le conseiller d’Etat Jean-Nat Karakash.
Théophile Bloudanis