«Si on a des doutes sur la situation d’un enfant, c’est primordial d’en parler», a indiqué l’avocat d’une mère de famille soupçonnée par sa voisine de comportements inadéquats envers son fils. «Mais parler de maltraitance infantile, ce sont des termes très graves qui ont fait beaucoup de mal à ma cliente.»
Mercredi, sur les bancs du Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz, la voisine délatrice risquait une peine avec sursis de 10 jours-amende à 30 francs, pour diffamation.
Pas de violence physique mais des cris
Elle a expliqué qu’alarmée par les cris récurrents, tant de la mère que de son jeune fils, elle s’était décidée à contacter l’autorité de protection de l’enfant et de l’adulte. Dans un courrier, elle a signalé que la mère «se montrait de plus en plus maltraitante avec son enfant».