Votre publicité ici avec IMPACT_medias

La Chaux-de-Fonds: de fausses infos pour rigoler sans méchanceté

Mardi dernier, une page d'un genre insolite s'est ouverte sur Facebook. Lancée par un jeune Chaux-de-Fonnier, elle propose de fausses informations, dans l'esprit des blogs ou journaux parodiques. Le tout sans méchanceté. Attention à ne pas se laisser avoir.

10 juin 2016, 19:50
/ Màj. le 11 juin 2016 à 17:16
La page a été ouverte il y a moins d'une semaine.

"Vous avez vu, des chèvres ont été euthanasiées au zoo du Bois-du-Petit-Château!" Au bout du fil ce vendredi, cette lectrice de L'Impartial semblait catastrophée. Pourtant pas d'inquiétude à avoir, aucun animal n'a été tué cette semaine au zoo de La Chaux-de-Fonds. Mais alors, d'où provient cette information? De la page Facebook "La Chaux-de-Fonds, la face cachée".

 

 

Lancée mardi par un jeune Chaux-de-Fonnier, cette dernière compile de fausses informations au sujet de la ville, dans l'esprit des blogs ou journaux parodiques, comme le Gorafi (France) ou The Oignon (USA). Son but? Faire rire les habitants de la région, sans méchanceté.

"Private jokes" chaux-de-fonnières

"J'essaie de jouer sur des thèmes d'actualité (réd: le post au sujet des chèvres est inspiré de l'affaire du gorille euthanasié qui défraie la chronique depuis deux semaines) ou qui peuvent parler à n'importe quel Chaux-de-Fonnier. Je ne me base pas sur des faits forcément avérés mais plutôt sur des présomptions partagées par la population, dans une logique proche de la 'private joke' (réd: une plaisanterie faite pour n'être comprise que par un groupe d'initiés)", explique notre internaute, qui préfère garder l'anonymat. Pourquoi?

"A mes yeux, cela correspond à l'esprit de la page de jouer sur cette ambiguïté. Et cela permet de ne pas personnaliser cet humour", estime le trublion. Avec une différence majeure par rapport aux sites susmentionnés: les canulars diffusés sur "La Chaux-de-Fonds, la face cachée" comportent exclusivement un titre et une image, sans renvoyer à un article complet. "Si je m'étais lancé dans la rédaction d'articles, ça aurait sûrement été moins drôle", affirme-t-il avec humilité.

Un cas isolé?

Sa limite? "Je ne veux surtout pas être blessant." Quant aux personnes qui prendraient ces posts au sérieux? "J'espère que le téléphone de votre lectrice n'est qu'un cas isolé. Je pars du principe que mes publications sont assez décalées pour ne pas souffrir d'ambiguité. Et si l'une d'entre elles devaient être prise au premier degré avec trop d'ampleur, je publierais probablement une 'info' ironisant à ce sujet."

En moins d'une semaine, plus de 1'400 personnes ont déjà "liké" la page et les commentaires affluent sous les posts. L'aventure devrait se poursuivre. L'internaute prévoit de conserver un rythme de deux à trois publications par jour. Vous voilà prévenus!

 

 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias