Laurent Feuz a été le premier à s’éclipser de l’hôtel judiciaire, très vite, sans faire de déclaration aux médias. L’affaire est donc close. L’homme «se réjouit de tourner cette page et de rebondir vers de nouveaux horizons professionnels», écrit son avocat, Frédéric Hainard, dans un communiqué. Le prévenu n’a pas été plus bavard devant le juge.
L’ancien chef du Service des formations postobligatoires et de l’orientation a été condamné, vendredi à La Chaux-de-Fonds, à 180 jours-amende (27 000 francs au total) avec sursis pendant trois ans, pour tentative d’actes d’ordre sexuel avec une enfant et pornographie. Laurent Feuz a aussi l’interdiction formelle d’enseigner à des mineurs pendant cinq ans.
Il lui demandait de se masturber
Ce jugement du Tribunal régional des Montagnes et du Val-de-Ruz intervient au terme d’une procédure simplifiée demandée par Laurent Feuz lui-même et acceptée par le Ministère public, qui a fixé une peine non contestée par...