Tel le mort-vivant qui sort immuablement de sa tombe quand minuit sonne, les Etranges Nuits du cinéma ont de nouveau rythmé la semaine de Pâques avec une programmation irrévérencieuse, chargée d’hémoglobine et de jus d’insectes mutants.
14 longs-métrages
On pourrait penser qu’entre les histoires de zombies des années 1980 et les montagnes de cadavres, la programmation commence à sentir un peu. Mais non. «C’est même un sacré boulot, ça ne s’improvise pas!», assure Batmarie.
Coprogrammatrice du festival, elle n’est pas peu fière d’avoir présenté 14 longs-métrages dont huit premières suisses, un film pour les marmots qui n’en a fait vomir aucun, un cycle 35 mm, une carte blanche du Gran Lux de Saint-Etienne (en France) et un ciné-concert orchestré par Adrien Guerne, accompagné de douze musiciens. Sans compter les réalisateurs venus d’outre-Atlantique et même une conférencière belge, que la horde a réussi à attirer jusqu’à son antre.