«Le prévenu a manifesté du mépris à l’égard de la plaignante en parlant d’elle de façon vulgaire, sans se soucier de son refus d’avoir des relations sexuelles dont deux actes de sodomie», a relevé, ce vendredi matin, le juge Nicolas De Weck au Tribunal cantonal de Neuchâtel.
Le doute n’a pas profité à l’accusé. Entendu mercredi, Ali*, un trentenaire d’origine algérienne, a pris trois ans et onze mois de prison ferme pour contrainte sexuelle, menaces et lésions corporelles simples à l’égard de sa compagne. Soit un mois de moins que la peine prononcée le 17 janvier dernier par le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz, à La Chaux-de-Fonds.
Le verdict est tombé comme un couperet pour Ali, qui n’a pas manqué de clamer sa colère à la Cour. «Il y a une justice divine. J’ai la conscience tranquille», s’est-il exclamé.
La Cour pénale a aussi condamné le prévenu à...