Lors de la séance du Conseil général du 17 décembre sur le budget 2020, une demande de crédit d’études sera déposée concernant le projet de rénovation du complexe des Mélèzes (piscine et patinoire). Le coût de cette étude dépasse les 100’000 francs et doit donc être avalisé par le législatif.
Le but du Conseil communal est de pouvoir finaliser l’étude de faisabilité du projet englobant la rénovation de la piscine et de la patinoire l’année prochaine.
«Des fuites abyssales»
Dans un deuxième temps, le Conseil communal entend présenter au législatif un crédit d’investissement échelonné sur six années. On parle de 30 millions de francs. Les travaux ne débuteraient pas avant 2021 et devraient s’étaler sur deux ou trois ans de manière à éviter les fermetures totales de la piscine et des patinoires (extérieure et intérieure).
La piscine serait la première concernée avec une rénovation totale des bassins existants afin de diminuer «des fuites abyssales», selon la conseillère communale Katia Babey. On parle de dizaines de milliers de mètres cubes par année. Il s’agirait aussi d’améliorer le système d’épuration des eaux.
La piscine serait la première concernée avec une rénovation totale des bassins. Photo: Lucas Vuitel
Tous les acteurs seront consultés
Ces deux installations (piscines et patinoires) étant dépendantes énergétiquement, l’entreprise Viteos, qui est associée au projet, étudie différentes façons de les alimenter via l’énergie solaire, avec des capteurs sur les toits des patinoires (l’extérieure sera couverte, l’intérieure verra sa toiture rehaussée et renforcée), des pompes à chaleur, etc.
Tous les acteurs concernés par ce projet sont consultés. Le club de hockey, le HC La Chaux-de-Fonds (HCC), devrait participer à la rénovation de la patinoire à hauteur de 4 millions de francs. Cette somme permettrait de financer les travaux pour les espaces (loges VIP, bureaux, etc.) dont il serait l’unique utilisateur.
«Nous voulons présenter un projet qui tienne la route et réalisable dès 2021», explique Katia Babey. «Nous voulons partir juste afin de ne pas faire du bricolage. Il faut rendre le complexe des Mélèzes le plus économique possible en terme énergétique et le plus écologique possible.»