«Comme je suis tombé en dépression professionnelle en début d’année, ma psy m’a conseillé de m’occuper en rangeant ma cave.» Pour le Chaux-de-Fonnier Laurent Perret, dit «Petchon», la thérapie indiquée a vite porté ses fruits. Et de l’ordre mis dans ses dépendances, il n’est pas le seul à en profiter.
En valorisant la cave, un atelier et une remise de sa maison deux fois centenaire, le sexagénaire en a fait une pure curiosité de la vieille ville. Une sorte de caverne d’Ali Baba, où les bons vins flirtent avec une kyrielle d’antiquités.
Pour preuve, l’intérêt des passants, et même le flair d’un journaliste alémanique, prompt à différer son article prévu sur les musées. «En passant devant la porte grande ouverte, il m’a demandé si le bar de la boutique était ouvert.» Santé!
Victime du stress
Figure emblématique de la vieille ville chaux-de-fonnière, «Petchon» est aussi un visage indissociable des guichets...