Ils ne sont plus seulement une dizaine. Ils sont environ cinquante, désormais. Et cette fois, les riverains de «la route de la honte», comme certains ont surnommé ce tronçon mal refait il y a sept mois entre Les Taillères et Les Bayards (notre édition du 30 mars), ont écrit directement au grand chef. En y mettant tout juste la forme de politesse la plus rudimentaire. Car l’hiver a été long, très long, du côté de La Brévine...
Dans ce texte qui a dû arriver au courrier aujourd’hui (et que nous nous sommes procuré), le ton est râpeux comme du gravier: il est demandé à «Monsieur le conseiller d’Etat» Laurent Favre «qu’une délégation de trois à cinq personnes soit reçue par vous-même dans un délai de cinq jours (réd: en gras, le délai)».
Les propriétaires des champs veulent un constat le plus vite possible, «avant la repousse» qui masquerait les...