«On a commandé le beau temps. On a juste un problème de livraison», lâche Pierre-André Stoudmann mardi matin, sous le couvert de la place Espacité, à l’abri de la pluie. A dix jours de la Braderie, le président de la manifestation plaisante à moitié. Il sait à quel point la météo sera cruciale pour le moral des sociétés locales, qui se préparent à passer des nuits blanches, du 30 août au 1er septembre, pour renflouer leurs caisses.
D’édition en édition (ce sera la 46e), le grand rassemblement biennal chaux-de-fonnier, qui devrait à nouveau attirer plus de 120’000 personnes, glisse vers un autre modèle. Car le petit commerce local tire de plus en plus la langue et les bénévoles du tissu associatif fatiguent.
Certains stands jettent l’éponge
Bien sûr, on continuera de brader sur le Pod, mais probablement un peu moins qu’en 2017. Et certains stands emblématiques ont disparu: par exemple...