Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'horloger de luxe Pequignet placé en liquidation judiciaire

Le fabricant de montres de luxe Pequignet, dernier représentant de la haute horlogerie française, a été placé en liquidation judiciaire, hier, par le tribunal de commerce de Besançon. Il emploie 42 salariés à Morteau.

01 déc. 2016, 19:11
Maison Pequignet, manufacture de luxe authentique, à Morteau.

Le fabricant de montres de luxe Pequignet, dernier représentant de la haute horlogerie française, a été placé en liquidation judiciaire, hier, par le tribunal de commerce de Besançon. Il emploie 42 salariés à Morteau.

Le tribunal a accordé à l'entreprise une poursuite d'activité de trois mois pour lui permettre de trouver un repreneur, a indiqué jeudi Florence Sentilhes, présidente du directoire de Pequignet. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 8 février prochain pour déposer une offre.

La société Pequignet, placée en redressement judiciaire avant sa reprise en 2012, s'est retrouvée en difficulté en raison de "la forte dégradation du marché de l'horlogerie" depuis 2015, a-t-elle expliqué à l'AFP.

Commandes en berne

Le carnet de commandes de l'horloger a progressivement baissé, alors que "certains clients étaient pris dans la tourmente de la crise horlogère", a ajouté la direction.

"Pequignet, c'est la dernière entreprise de haute horlogerie en France ayant développé son propre calibre, le Calibre Royal, un mouvement de manufacture à multiples complications", ces fonctions qui viennent s'ajouter à l'affichage de l'heure, souligne Florence Sentilhes qui a "bon espoir de trouver un repreneur pour ce fleuron de l'horlogerie de luxe".

Crée en 1973 à Morteau, dans le berceau de l'horlogerie française, près de la frontière avec le canton de Neuchâtel, Pequignet a réalisé 4,7 millions d'euros (5 millions de francs) de chiffre d'affaires en 2015.

C'est un véritable choc à Morteau et dans tout le secteur horloger, déjà touché par une crise importante.
L'activité va se poursuivre jusqu'au 10 février et l'éventualité d'une reprise est gardée en ligne de mire.
Les candidats éventuels ont jusqu'au 8 février pour déposer leurs offres.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias