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L’hôpital sous les coups de bistouri

Le projet de bâtiment commun au Crêt-du-Locle est mort-né en 1956.

12 août 2016, 01:18
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C’est à une bonne fée que les Loclois doivent la création de leur hôpital, il y a pile 160 ans. Au départ, une charitable citoyenne, Louise Seitz, installe à ses frais, à la Croix des Côtes, une première infirmerie de 14 lits. A la suite d’une épidémie de fièvre typhoïde, la Loge maçonnique ouvre elle aussi, à la rue des Envers, un hôpital de cinq lits qu’on appelle l’«Hôpital fraternel».

L’hôpital de la Croix des Côtes naît de la fusion des deux œuvres en 1856. La brave madame Seitz et son époux, un monsieur Hassler, soutiennent l’institution à raison de 3500 francs par an. L’hôpital est alors dirigé par une diaconesse – les religieuses ne quittèrent l’hôpital qu’en 1973 – secondée par un infirmier, une infirmière et une cuisinière. La «journée de malade» revient alors en moyenne à 1,86 franc, mais rien n’est facturé au patient.

A sa mort, la...

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