«Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c’est que nous sommes reconnus comme ONG nationale au Kenya. La mauvaise, c’est que vous devez partir.» Voilà, en résumé, ce que Johan Jaquet a dû se résoudre à admettre à Nairobi, l’été dernier.
Le Chaux-de-Fonnier, actif bénévolement dans l’accompagnement des défenseurs des droits humains avec Peace Brigades International (PBI), a dû faire ses valises au bout de six mois, au lieu d’une année. «Cet enregistrement après cinq ans sur le terrain apporte de la crédibilité à l’ONG, mais cela ne va pas sans certaines exigences.» Par exemple le fait de devoir enrôler des Kenyans en priorité…
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Donc une fois son statut légalisé (il travaillait jusqu’alors avec un visa de touriste), Johan Jaquet a dû faire une croix sur ses engagements humanitaires pour rentrer au...