L’affaire de C.M., l’éducateur chaux-de-fonnier acquitté le 7 février par le tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz, a suscité nombre de questions au sein de la population. Monika Maire-Hefti, conseillère d’Etat chargée du Département de l’éducation et de la famille (DEF), a bien voulu nous éclairer sur certains points.
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En l’absence de condamnation, le casier judiciaire de l’éducateur reste vierge. Celui-ci pourra donc à nouveau être employé dans une institution étatique ou para-étatique?
Tout d’abord, il est utile de préciser que cette personne n’était pas une famille d’accueil. Il était employé par une fondation privée et gérait une institution d’éducation spécialisée. Même en l’absence de condamnation, l’État ne l’autorisera pas à œuvrer en qualité de famille d’accueil ou parents d’accueil de jour. Quant à un potentiel engagement dans une institution neuchâteloise, nous en doutons, la personne étant connue de toutes et de...