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L’entreprise Vermot SA attendue bras ouverts au Locle

Mercredi soir, le Conseil général du Locle a accueilli avec enthousiasme un bout de l’avenir qui attend la Plaine du Col-des-Roches.

22 févr. 2018, 17:43
La surface de 5500m2 sur laquelle la société Vermot SA viendra s'implanter dans la Plaine du Col-des-Roches.

Bonne nouvelle pour la Menuiserie Vermot Henri Et Fils de Villers-le-Lac. L’entreprise de France voisine pourra s’installer sur la parcelle de 5500m2 qu’elle convoitait, à proximité des voies de chemin de fer  au sud-est de la gare marchandises du Col-des-Roches, au Locle.

Le Conseil général de la Mère-Commune a accepté d’une seule voix que la partie de bienfonds concernée, jusque-là affectée au domaine ferroviaire, passe en zone d’activités économiques. Requalification impérative pour que l’entreprise villérienne soit autorisée à y implanter sa halle de montage.

Attrait du Col-des-Roches

Le choix de l’emplacement est pensé par la société Vermot SA qui a été plusieurs années en pourparlers avec les CFF, afin que ceux-ci lui vendent le terrain. Car l’usine française mise sur la distribution d’une grande partie de ses produits par le rail, en Suisse et dans une partie de l’Europe. 

Productrice de panneaux de façades massifs de grandes dimensions prédécoupés, elle prévoit la création à futur d’une petite dizaine d’emplois au Locle. Son matériau de base: le bois de la région utilisé pour la construction de maisons.

Les 5500 m2 qui lui reviendront sont actuellement occupés par du stockage, des voies ferrées et des petits pavillons utilisés par le Club des Amis des Chiens et un entrepôt non-utilisé. Le Conseiller communal en charge de l’urbanisme Cédric Dupraz a d’ores et déjà fait savoir que le Club des Amis des Chiens  ne sera pas impacté et n’aura rien à craindre de la venue de Vermot SA dans la zone.

La redynamisation du périmètre qui laissait vraiment à désirer enchante les conseillers généraux loclois. Elle va de pair avec le renforcement de ce secteur où sont planifiés les travaux d’évitement routier H20 à l’horizon 2020-2021 suite aux récentes décisions fédérales.

Coup de boost apprécié

Le groupe PLR/VL se réjouit «de voir le superficie actuellement abandonnée, et ressemblant un peu à une ruine, être à nouveau aménagée et utilisée, sans diminuer les terres agricoles». De son côté le groupe socialiste se félicite que «l’endroit soit développé par la collectivité publique pour donner une image nouvelle, séduisante, enviée, à notre Ville».

Lors de la séance du Conseil général, Cédric Dupraz a indiqué que d’autres investisseurs que Vermot SA, eux aussi intéressés par la plaine du Col-des-Roches, se sont déjà approchés des différents services et autorités loclois. Il n’en a toutefois pas dit davantage sur leur identité.

Il a par ailleurs souligné que «le tout sera de réaliser un projet d’aménagement cohérent, dynamique, et ambitieux. Car l’injection de plusieurs centaines de millions pour l’accès ouest du Locle cette prochaine décennie transformera radicalement  l’entrée de la commune, du canton, et de la Suisse».

Assainissement pas prévu

«La société Vermot SA prévoit-elle d’utiliser l’intégralité de la parcelle de 5500m2?», a cherché à savoir le groupe PLR/VL. «L’entreprise n’aura certainement pas besoin de l’ensemble de ses mètres carrés», a répondu Cédric Dupraz. «Un projet de construction sera déposé, qui sera soumis au service de l’urbanisme. S’en suivra, comme il se doit, une procédure de mise à l’enquête.» Sur l’étendue acquise, la firme pourra compter au maximum sur un rez-de-chaussée et quatre étages et mesurer 120 mètres de long. 

Concernant la pollution du site, celle-ci est connue. Elle est propre à l’existence de lignes ferroviaires. Une étude a été menée par les CFF. «La pollution actuelle ne requiert pas des mesures d’assainissement en l’état» spécifie Cédric Dupraz. 

Toutefois au stade du chantier, si une pollution plus importante devait être découverte, un assainissement serait réalisé selon le principe du pollueur-payeur. «Les CFF sont propriétaires de cette surface depuis 120-130 ans, donc il est vraisemblable que les frais lui en incomberaient au cas où.»

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