"Le Service de l'urbanisme refusait quasiment tous les projets ou tardait à les autoriser, mais on décidait de foncer quand même pendant qu'il y avait encore les échafaudages. Une fois que c'était fait, le propriétaire recevait un blâme de la part de la commune."
Blâme ou pas, la fresque s'était incrustée dans la pierre, après des centaines d'heures peintes à la passion, dans le froid et sous la pluie, ou en pleine chaleur. Et La Chaux-de-Fonds, "cette ville ouvrière, grise et triste", reprenait des couleurs, mur après mur.
Des fresques murales chaux-de-fonnières signées Carolus, il y en a eu 23. En Suisse, en France et dans le monde, plus de cent. Lui et Anne Monnier ont marqué le canton. «Le ‘street art’ ne fait peut-être pas partie de l’art avec un grand ‘A’, mais il bénéficie d’une reconnaissance planétaire en tant qu’art populaire.»
"Comme une troisième peau"
Carol Gertsch nous...