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L’ambassadeur du premier traité commercial avec le Japon

Portrait du révolutionnaire de 1848 Aimé Humbert, parti deux ans en Extrême-Orient.

18 juil. 2016, 01:04
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Aimé Humbert est un ponte neuchâtelois de son époque. Né en 1819 aux Bulles, dans la campagne chaux-de-fonnière, il est franc-maçon et participe à la révolution du 1er mars 1848. Deux jours plus tard, le voilà secrétaire du gouvernement provisoire, puis conseiller d’Etat. Plus tard, il représentera le canton de Neuchâtel sous la coupole fédérale comme conseiller aux Etats (1854-1864). En 1858, il préside L’Union horlogère, fondée cette année-là par des horlogers chaux-de-fonniers dans l’idée de prospecter de nouveaux débouchés.

C’est dans cette foulée qu’il prend l’initiative de partir au Japon en 1863-1864, où il conclura le premier traité de commerce entre la Suisse et l’empire du Soleil-Levant. La mission privée de cet «ambassadeur» vient après celles de pas mal de pays européens, mais avant celles des vrais diplomates suisses.

Pas simple, le Japon d’alors (même s’il ne l’est peut-être pas davantage aujourd’hui). Quand Aimé Humbert débarque après une guerre...

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