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L’aéroport chaux-de-fonnier des Eplatures avance à vue en attendant une décision de subvention

Entre tensions internes et possible perte d’une subvention fédérale, l’aéroport des Eplatures, à La Chaux-de-Fonds, vit une situation compliquée.

08 mars 2019, 17:59
L’aéroport des Eplatures vit une situation compliquée.

L’aéroport chaux-de-fonnier des Eplatures connaîtrait quelques turbulences, selon un dossier de la RTS diffusé vendredi. La Première fait état de tensions internes survenues après le départ de l’emblématique directeur Simon Loichat, fin 2017.

L’ingérence de la Ville, sous l’égide de Sylvia Morel, également présidente du conseil d’administration de l’aéroport, et l’actuelle gestion managériale «molle» de l’aéroport, sont pointées du doigt.

A ces tensions s’ajoutent les pressions financières de la Confédération, qui repensera son système de subventionnement des aéroports régionaux cette année encore. Sept millions de francs seront supprimés, répartis entre huit aéroports dont les Eplatures.

Désaccords sur les loyers

Contacté, l’actuel directeur des Eplatures, Raphaël Boichat, confirme que des tensions internes entre locataires compliquent la situation. «C’est regrettable. Les désaccords portent sur des loyers. Nous avons voulu remettre tous nos locataires sur un pied d’égalité, mais tous ne sont pas d’accord avec nos propositions.»

De son côté, la conseillère communale chaux-de-fonnière en charge des finances Sylvia Morel, estime que ces bisbilles «ne nous pénalisent pas vis-à-vis de la Confédération. Ce sont des histoires de personnes, essentiellement liées à Air-Glaciers (réd: locataire aux Eplatures), et qui sont en passe d’être réglées sans trop de dégâts collatéraux. La situation n’est pas si dramatique.»

«Nous avons notre place»

Concernant l’avenir de l’aéroport, Raphaël Boichat se veut rassurant. «La Confédération nous a priés d’établir un plan d’économies, comme doivent le faire tous les aéroports régionaux de Suisse. Nous y travaillons depuis des années. Nous savons que cette enveloppe de sept millions risque d’être supprimée, que cela concerne huit aéroports, mais nous ignorons si et dans quelle mesure cela nous touchera.»

L’aéroport des Eplatures est persuadé qu’il a une carte à jouer dans le paysage aérien suisse, voire international. Outre l’atout d’avoir des balises permettant le vol aux instruments et du personnel polyvalent, «nous déchargeons aussi les aéroports internationaux». La Confédération devrait trancher au mois d’avril.
 

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