Dans les Montagnes neuchâteloises, certains champs ont eu tellement soif cet été, qu’ils sont jaune paille beaucoup plus vite qu’à l’accoutumée. La faute à un mois de juillet particulièrement pauvre en précipitations. Au lieu des 126,2 litres de pluie au mètre carré habituels, il n’en est tombé que 22,4, indique la station météo de La Chaux-de-Fonds, où les mesures sont prises depuis 1900.
«La Métropole horlogère a ainsi vécu cette année son mois de juillet le plus sec depuis celui de 1964, durant lequel 13,6 litres au mètre carré avaient été quantifiés», commente Nicolas Borgognon, météorologue de MétéoNews. Pour compléter ce classement, on trouve en 3e position, les 32 l/m2 de 1904.
Paradoxe estival
Et dans le bas du canton? «Paradoxalement, alors qu’en général il pleut davantage sur les reliefs durant la période estivale, cette fois il a plutôt plu sur le Littoral neuchâtelois et sur le Plateau, sur l’axe...