Les pistolets de départ de compétitions séquestrés par la justice (édition de "L'Impartial" du 22 novembre) ne donneront pas le coup d’envoi d’un slalom parallèle sur un Mont Ararat quelconque du Moyen-Orient, d’un 100 m de nage libre dans l’Euphrate, ou d’une épreuve de relais de chameaux dans le désert...
Plaisanterie mise à part, les kits offerts par un Neuchâtelois à un résidant étranger (qui prévoyait de l’envoyer dans son pays où la situation est toujours pour le moins explosive) seront détruits, comme les 99 cartouches – à blanc – qui complétaient le lot.
Pas de menaces selon la juge
C’est ce qui ressort du jugement rendu lundi par le Tribunal de police à La Chaux-de-Fonds, dans ce qui n’est qu’une petite affaire d’infraction à la loi sur les armes. Le Neuchâtelois écope d’une amende de 300 francs, la même auquel il avait été condamné par une ordonnance pénale dont il contestait le montant. Avec 200 francs de frais en plus.
La juge Noémie Helle a en effet considéré que l’infraction est bel et bien réalisée. Le Neuchâtelois comme celui qui a reçu ces deux pistolets de départ de courses aurait dû accompagner ce transfert d’un contrat écrit et l’annoncer à l’autorité compétente. La juge n’a en revanche pas pu se convaincre que l’homme qui avait reçu les kits avait par ailleurs menacé sa femme. C’est elle qui en portant plainte avait révélé à la police l’existence des pistolets.