«Mon corps m’a dit: ‘Il y a 25 ans que je te suis, mais maintenant, il est temps de lever le pied.’ J’ai donc décidé d’arrêter la programmation du Corbak, mais c’est vraiment un choix douloureux. Comme un crève-cœur.» On a beau déborder d’énergie et carburer à la passion, comme Martial Rosselet, il y a des moments où il faut savoir faire le tri dans un agenda démentiel. Après plus de vingt ans à construire les affiches du festival ayant propulsé La Chaux-du-Milieu sur le devant de la scène musicale, l’enfant du pays – aujourd’hui établi à Neuchâtel – a décidé de laisser cette tâche à d’autres.
Devoir accompli
«La pire des choses, c’est de s’endormir sur ses lauriers. C’est bien que l’équipe se renouvelle, ce sera bénéfique pour le festival», lâche-t-il, histoire de se convaincre que sa décision était la bonne. «Mes nombreuses activités (lire aussi ci-dessous),...