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«Je ne te voyais pas», un film qui encourage le lien entre victime et agresseur

Abordant la délicate question de la justice restaurative, le film du Neuchâtelois d’origine François Kohler sera projeté à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds, en présence du réalisateur et de différents invités.

02 déc. 2019, 18:34
Le film parle avant tout de la capacité de l'être humain à se transformer, selon son réalisateur.

Il y a 22 ans, Paul Steiger a subi une attaque dans le bureau postal dont il était responsable. Des inconnus l’ont menacé lui, ainsi que sa femme et sa fille, avec une arme chargée, pour l’obliger à leur livrer le contenu du coffre. Bien des années plus tard, il a pu rencontrer Ruedi Szabo, l’un des auteurs de son traumatisme. Ce face-à-face poignant constitue l’une des scènes fortes de «Je ne te voyais pas», le dernier long-métrage du Neuchâtelois d’origine François Kohler. Le film sera bientôt à l’affiche des cinémas Minimum, à Neuchâtel, et ABC, à La Chaux-de-Fonds, en présence du réalisateur et d’invités.

Le documentaire, dont la naissance a duré quatre ans, aborde le thème de la justice restaurative. Celle qui tente de rapprocher victimes et auteurs d’infraction pour aider les premiers à se reconstruire et les seconds à se responsabiliser. Cette pratique, basée sur la restauration du...

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