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«J’aime sa liberté, son audace, son humour»

14 janv. 2016, 00:41
La vénus à la fourrure, Théâtre Tristan Bernard (Paris), 11 octobre 2014, © Fabienne Rappeneau

Marie Gillain, pourquoi avez-vous dit oui à ce rôle de femme effrontée?

Oh, là là, parce que j’aurais été bien bête de dire non! (Rire). C’est un rôle incroyable, explosif, extrêmement riche puisque ce personnage contient plusieurs facettes. Il y a presque plusieurs femmes à l’intérieur d’une seule. Elle est à la fois l’actrice qui débarque pour cette audition et qui en fait trop, qui se montre directe et viscérale, et le personnage qu’elle va incarner en revisitant la pièce, la comtesse Wanda von Dunajew. Celle-ci est l’image de la femme libertine du 19e siècle, avec toute cette classe, ce raffinement... C’est un peu une précurseure du féminisme. Et puis, il y a la femme dominatrice, la parfaite «domina» qui, elle, est beaucoup plus froide, beaucoup plus cruelle, beaucoup plus manipulatrice. Cette complexité m’a énormément plu. J’ai beaucoup aimé aussi le ton de la pièce, elle est très drôle, et...

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