Le barrage du Châtelot déborde-t-il? Oui, mais il n’y a rien d’exceptionnel, assure Alain Sapin, directeur de l’énergie électrique au Groupe E, administrateur délégué de la Société des Forces Motrices du Châtelot SA.
La centrale du Châtelot peut turbiner 44 m3/seconde. Samedi matin, une pointe à 120 m3/seconde a été enregistrée. Tout ce qui dépasse passe par-dessus le couronnement du barrage.
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«On n’ouvre pas les vannes. Le barrage est équipé d’un déversoir naturel», précise Alain Sapin. «Mais on a connu des crues beaucoup plus importantes, jusqu’à 200 m3/seconde. Là c’est une crue moyenne, bien moins importante que ce qu’on connaît à Fribourg, ou pire, à Lucerne. Mais cela va se stabiliser, on est en situation de décrue», rassure-t-il.
Rappelons que le premier seuil de danger est à partir de 160 m3/s.