«Laisser ouvert un musée, c’est moins cher que de le fermer!» Le mot d’introduction est du directeur du Naturhistorishes Museum de Bâle, Christian Meyer. Il pense aux dégâts causés à la connaissance de l’environnement et à sa transmission aux générations futures, si on met la clé sous le paillasson. Un musée d’histoire naturelle, insiste-t-il, rassemble les archives du vivant, au carrefour de la zoologie, botanique, géologie, minéralogie et paléontologie.
Pour le directeur du Muséum de Genève Jacques Ayer, la fermeture durable d’un musée d’histoire naturelle comme celui de La Chaux-de-Fonds n’est en effet pas imaginable. Par rapport à la richesse de ses collections et son bassin de population. «Et un musée d’histoire naturelle joue un rôle d’autant plus important dans une période de défis environnementaux, de changements climatiques et de préservation de la biodiversité», précise le responsable du plus grand muséum de Suisse, avec plus de 100 collaborateurs et...