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«Il faut beaucoup d’amour pour l’histoire du tango, si l’on veut l’interpréter de façon actuelle dans le respect de la tradition»

Toute l’histoire du tango contée en musique par un trio d’exception.

14 juin 2018, 00:01
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En concert au Temple allemand le 16 juin, le trio franco-argentin Aubia-Mosalini-Peyrat racontera en musique les métamorphoses du tango, né dans les bas-fonds de Buenos Aires, porté par les rêves d’Amérique des immigrés européens, avant d’être célébré par les plus grands orchestres classiques.

Le trio s’est formé autour d’un maître majeur du tango, le bandonéiste franco-argentin Juan José Mosalini, fondateur du Grand Orchestre de tango de Paris. Musiciens exceptionnels eux aussi, le pianiste Diego Aubia et l’altiste Nicolas Peyrat complètent la formation. Entretien avec Nicolas Peyrat, musicien classique, titulaire de l’Orchestre de Paris, au cursus métissé de tango.

Quelle place a le tango dans votre carrière de musicien classique?

C’est une double vie. Mais c’était courant à l’époque. Beaucoup de musiciens de tango venaient de l’Opéra de Buenos Aires. Quand le tango est passé des faubourgs aux salons, de nombreux interprètes classiques se sont mis à cette musique. Les instruments...

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