De Teddy Wilson à Brad Mehldau, d’Oscar Peterson à Keith Jarrett, en passant par Erroll Garner et E.S.T., le trio de piano traverse l’histoire du jazz. Et en 2020, cette formation reste l’un des piliers de ses plus récents avatars.
Un parfait exemple à écouter ce vendredi 6 mars à la cave du Café de Paris est le trio du Martiniquais Grégory Privat, demi-finaliste au Montreux Jazz Contest et au concours Martial Solal, quatre albums au compteur pour une musique riche et joyeuse qui évoque Esbjörn Svensson et Michel Petrucciani, son idole avouée. Courte interview.
Grégory Privat, qu’est-ce qui a lancé le voyage musical qui vous amène de La Martinique à La Chaux-de-Fonds?
Mon père était le pianiste de Malavoi (réd: célébrissime groupe antillais mâtiné d’un excellent jazz et d’une section de cordes qui fit une carrière mondiale dans les années 1980). J’ai toujours été fan de jazz, avec une...