«Le montant de 13 000 francs est prévu pour équiper les ambulanciers d’un gilet de seconde chance, (protection pare-balles, [contre les coups de] couteaux et pic à glace, deux par ambulance). »
Piquée dans un rapport de sous-commission du budget 2017 de La Chaux-de-Fonds, cette petite phrase interpelle. La situation de la Métropole horlogère serait-elle à comparer à celles de banlieues françaises qui s’enflamment parfois, avec émeutes et barricades visant les forces de l’ordre mais aussi les secouristes?
«Non, non, nous ne connaissons évidemment pas ici de telles zones de non-droit. Mais force est de constater, d’une manière générale, que la société change et qu’il y a de plus en plus de risques que des réunions de gens dans un espace réduit suscitent des violences, y compris contre les ambulanciers», constate le conseiller communal chargé de la Sécurité publique, Marc Arlettaz.
«Notre job est de venir en aide, mais dans...