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Fin de carrière d’un «chevalin»

Rencontre avec le patron boucher Michel Froment.

11 oct. 2016, 00:53
Portrait du futur boucher chevalin retraite Michel Froment.



La Chaux-de-Fonds, le 07.10.2016



Photo : Lucas Vuitel

«Je devrais être à la retraite depuis six ans, mais je ne voulais pas laisser l’entreprise en plan...»

Dans le laboratoire bien frais de Carnasec au bout de la rue de l’Hôtel-de-Ville, à La Chaux-de-Fonds, Michel Froment accepte de passer en revue ses quasi 55 ans de vie de boucher. Mais attention, de boucher chevalin. Même s’il aime son travail, ce stakhanoviste aimerait quand même bien prendre un peu de repos. C’est en principe pour bientôt, du côté de la fin de l’année. Si son fils David, qui a repris les rênes de l’entreprise, trouve un boucher remplaçant, ce qui n’est pas une sinécure...

Débuts à Saint-Dié

L’aventure professionnelle de Michel Froment commence du côté de Saint-Dié, dans les Vosges, au début des années 1960. Pupille de l’Etat, le jeune Français se sent manuel avant tout et embrasse un peu par hasard la profession de chevalin. Son maître d’apprentissage tombe...

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