"Dès que le conducteur m’a fait pénétrer à l’intérieur du bus, il n’a pu refermer ni la plate-forme, ni les portes.» Jeune Chaux-de-Fonnière en situation de handicap, Valérie Ponti s’indigne. Prise en charge récemment par le transport Mobicité, qui dessert les zones périphériques de la ville les jours fériés ou en soirée, elle n’a pu être conduite au quartier du Cerisier. Ce qui l’a empêchée de se rendre par ses propres moyens à un repas de famille.
Dans la flotte de la compagnie TransN (transports publics neuchâtelois), tous les véhicules sont pourtant équipés d’un plancher bas et d’une rampe amovible, et à même de charger n’importe quel fauteuil roulant, même électrique.
Minibus à capacité limitée
Or, comme l’admet Christine Poirier à la direction de TransN, quelques minibus, dont le Mobicité, n'ont qu’une capacité limitée. «Une chaise électrique prenant davantage de place qu’une chaise manuelle, son gabarit ne permet pas de...