On y entend qu’elle, ou presque. La chanteuse chaux-de-fonnière Giulia Dabalà, sort cette fin de semaine un nouveau single. La particularité de ce morceau intitulé «Calling Me», il est à 99% a cappella.
«Seule ma voix a été utilisée dans la création du morceau, des couches mélodiques aux sons de percussion», explique cette spécialiste de la loop-station – une machine qui permet d’enregistrer et de faire tourner en boucle des pistes musicales.
Après un premier EP et une tournée où elle s’était déjà essayée aux percussions corporelles, la jeune femme pousse ici le vice en ne recourant à aucun instrument. «J’ai enregistré ma voix, je l’ai modifiée avec l’aide du producteur neuchâtelois Hook pour la rejouer au pad (réd: l’équivalent d’un clavier électronique) en tant que son percussif», détaille-t-elle.
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«Se défaire de nos peurs»
«Le morceau parle de se défaire de nos peurs et d’aller de l’avant, de se rendre compte qu’on est assez résilient pour s’en sortir. C’est en quelque sorte la suite de mon premier single ‘Stuck on the Ground’ (réd: sorti en 2017)», poursuit la musicienne, formée à la Haute Ecole de musique de Bâle.
Comme ses autres vidéos, le clip de «Calling Me» a été réalisé par la vidéaste chaux-de-fonnière Camille de Pietro, à la Prise-Imer (Corcelles-Cormondrèche).
Cette année, Giulia Dabalà collaborera avec un autre natif de la Métropole horlogère, puisqu’elle suivra le beat-boxer Arthur Henry dans sa tournée de promotion pour son premier EP solo «#WhoAmI».
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