Créer, dans la région, un nouveau choeur mixte est un acte courageux, digne d'éloge. Lorsque les priorités des choristes, amateurs, se dirigent vers l'interprétation a cappella et les langues originelles des partitions choisies, on s'incline. Samedi au temple Saint-Jean, à La Chaux-de-Fonds, dirigé par Adriana Boczkowska, l'Ensemble vocal des beaux-arts, créé en janvier 2010, a prouvé son engagement lié à une rare capacité de travail.
Douze compositeurs au programme! A l'exception d'Alessandro Scarlatti («Exultate Deo») et de Joseph Rheinberger («Abendlied»), tous proviennent du nord de l'Europe et des pays de l'Est, tous ont écrit au 20e siècle. On admire le travail de recherche. L'amitié est vivace au sein de l'Ensemble vocal des beaux-arts, dès lors, l'un ou l'autre choriste présente un compositeur, décrit une oeuvre, un style, donne quelques traductions. Ce léger aspect didactique est plaisant.
Parmi les compositeurs d'Estonie, célébrons Arvo Pärt, Urmas Sisask dans un «Laudate» vif et rythmé, en latin. Apparaîtront, deux Suédois Oskar Lindberg puis Wilhelm Stenhammar, dans une pièce à six voix sur un thème folklorique. Du côté des Russes, relevons Alfred Schnittke et ses chants sacrés, Serge Rachmaninov, extrait des Vêpres, à écouter à genoux. Citons pour terminer le Polonais Henryk Gorecki d'une écriture atonale d'une grande difficulté technique a cappella.
En résumé, de belles exécutions, rendues par une quarantaine d'exécutants répartis dans des registres bien équilibrés. Dans les pièces à six ou huit voix, les voix d'hommes mériteraient d'être plus nombreuses. Un ensemble à suivre!
Douze compositeurs au programme! A l'exception d'Alessandro Scarlatti («Exultate Deo») et de Joseph Rheinberger («Abendlied»), tous proviennent du nord de l'Europe et des pays de l'Est, tous ont écrit au 20e siècle. On admire le travail de recherche. L'amitié est vivace au sein de l'Ensemble vocal des beaux-arts, dès lors, l'un ou l'autre choriste présente un compositeur, décrit une oeuvre, un style, donne quelques traductions. Ce léger aspect didactique est plaisant.
Parmi les compositeurs d'Estonie, célébrons Arvo Pärt, Urmas Sisask dans un «Laudate» vif et rythmé, en latin. Apparaîtront, deux Suédois Oskar Lindberg puis Wilhelm Stenhammar, dans une pièce à six voix sur un thème folklorique. Du côté des Russes, relevons Alfred Schnittke et ses chants sacrés, Serge Rachmaninov, extrait des Vêpres, à écouter à genoux. Citons pour terminer le Polonais Henryk Gorecki d'une écriture atonale d'une grande difficulté technique a cappella.
En résumé, de belles exécutions, rendues par une quarantaine d'exécutants répartis dans des registres bien équilibrés. Dans les pièces à six ou huit voix, les voix d'hommes mériteraient d'être plus nombreuses. Un ensemble à suivre!