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En plus de ses magasins, le Coin Bleu ouvre des ateliers de réinsertion au Locle

A côté de ses quatre magasins au Locle et à La Chaux-de-Fonds, le Coin Bleu vient d’ouvrir des ateliers dans lesquels on fera des chiffons, de la réfection de meubles et même de l’horlogerie.

18 janv. 2019, 19:32
L'atelier d'horlogerie du Coin Bleu de la rue des Envers au Locle.

C’est avec du «champagne» sans alcool que le Coin Bleu a fêté ce vendredi l’ouverture de ses nouveaux ateliers, rue des Envers 37 au Locle, en face de la poste. Avec la même philosophie qu’au départ en 2006: occuper et accompagner professionnellement les personnes en difficultés, pour qu’elles trouvent, ou retrouvent, un «coin bleu» dans leur vie, comme le dit son directeur général Patrice Boyer.

Le Coin Bleu est une création de la Croix-Bleue du Locle, indépendante des autres Croix-Bleue romandes. «Nous sommes certes une association chrétienne. Comme pasteur, j’officie une fois par semaine dans les locaux du Coin Bleu de La Chaux-de-Fonds, en dehors des heures d’ouverture. Mais dans les programmes du Coin Bleu, nous nous interdisons tout prosélytisme», explique Patrice Boyer.

Les coins bleus devront-on dire. La Croix-Bleue du Locle a ouvert quatre magasins: une boutique d’habits de seconde main et deux brocantes au Locle, ainsi qu’un magasin-brocante à La Chaux-de-Fonds depuis trois ans.

Bracelets en acier

Une quarantaine de personnes, y compris une quinzaine de bénévoles, travaillent pour le Coin Bleu. Quinze sont salariées. Sept personnes sont employées via un contrat avec l’assurance-invalidité. Plusieurs autres sont proposées par les services sociaux. Le Coin Bleu compte aussi un apprenti qui a décroché son CFC de gestionnaire de commerce, et deux autres jeunes en préapprentissage.

Dans ses nouveaux locaux, rue des Envers 37 au Locle, le Coin Bleu recycle des chiffons, se met à la restauration de meubles et même à l’horlogerie, sur quatre établis modernes cédés par un fabricant. Le Loclois Olivier Sandoz confie pour l’instant à deux opérateurs la mise en fil de maillons de bracelets en acier pour l’entreprise biennoise STL. «J’ai très bon espoir pour la suite», dit-il, séduit par le côté humanitaire de la démarche.

Avant le champagne et un buffet froid servi aux employés et invités, Patrice Broyer a lancé un appel aux particuliers comme aux hôtels, blanchisseries et pressings pour du linge, même abîmé mais propre, qui servira à faire des chiffons, apparemment de plus en plus prisés dans l’industrie.

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