Si un mur n’avait pas retenu la chute d’un arbre à côté de chez elle aux Brenets, à l’heure qu’il est, Corinne Monnier devrait peut-être soigner de sérieuses blessures, ou aurait même peut-être perdu sa vie.
«Je rentrais du travail vers midi moins dix, le jour de la tempête. Je voulais sortir de ma voiture. Mais ça soufflait tellement que je peinais à ouvrir la portière.» Elle renonce alors momentanément à s’extraire de son véhicule. «Et c’est à ce moment-là que j’entends un gros boum sur l’habitacle, alors que je venais de parquer en marche-arrière. Je n’avais pas vu le sapin tomber.»
«Nous pouvons remercier notre ange gardien!»
Son frère, Pascal, était à l’intérieur et a vu, lui, ce qui leur arrivait dessus. «Effrayé pour moi, il est sorti de l’auto. Alors il a remarqué qu’un mur avait retenu l’immense conifère, l'empêchant de s’abattre sur nous. Il s’agissait du mur...