Non, il n'y a pas eu de précipitation pour acheter des cadeaux de Noël: la 25e Bourse internationale des jouets, samedi à Polyexpo n'a pas vu de rush. Il y a même eu un petit peu moins de monde que l'an dernier. La crise, si, on l'a vue, constate Pierre-Alain Becker qui a repris l'organisation depuis cinq ans. «Les exposants étaient contents car ils sont retombés sur leurs pieds, mais sans plus».
Cette bourse, comme d'habitude avait lieu en même temps que la grande fête d'automne du Musée paysan juste en face. Pas moyen de la décaler: Polyexpo est ensuite pris pour la préparation de Modhac. Mais on peut imaginer que ces deux manifestations créent une synergie, comme on dit.
Les exposants venaient d'un peu partout en Suisse, même du Tessin. Mais, alors qu'en général on y voyait passablement d'exposants français, cette année, il n'y en avait pas un seul. L'un d'eux avait expliqué à Pierre-Alain Becker: «L'an dernier, j'en ai eu pour deux heures à passer la frontière. Ce n'est plus vivable. On fera les manifestations sur le territoire de l'Union européenne, en espérant que la Suisse y adhère un jour!»
A signaler que cette bourse se nomme depuis deux ans Bourse aux jouets et Bourse multi-collections, un créneau que Pierre-Alain Becker aimerait développer. On y trouve des médailles, timbres-poste, pièces de monnaie, figurines de jeux de rôle, on pourrait passer par exemple aux couvercles des petits pots de crème à café. Mais il y a toujours des déçus, comme cet amateur qui cherchait samedi des becs de plume... /cld