Circulez, il n’y a rien à voir..... ni à boire. C’est un peu l’impression que donne le site du Saut-du-Doubs, côté neuchâtelois. Sous le soleil d’août, il n’y a pas l’ombre d’un bistrot et la vue sur la chute ne permet de loin pas d’en mesurer toute l’ampleur.
Déserte et silencieuse d’un côté, vivante et animée de l’autre. Le contraste entre les rives française et neuchâteloise au niveau des débarcadères du Saut-du-Doubs est saisissant. Une même rivière en partage entre la France et les Montagnes, mais deux réalités économico-touristiques très différentes.
Le jour et la nuit
Avec la fermeture de l’hôtel du Saut-du-Doubs, à l’orée de la saison touristique il y a quatre mois, c’est la dernière activité commerciale présente sur la partie helvétique du site naturel qui a coulé. Rien à voir avec la demi-douzaine d’échoppes postées en embuscade sur le chemin goudronné qui dessert les deux belvédères français....