C’est nouveau ici, mais la technique est éprouvée, notamment en Suisse alémanique. On abat des arbres – si possible à couronne imposante et dense – et on les couche dans le cours d’eau sans oublier de les attacher au rivage (par des câbles métalliques fixés aux souches): les poissons «crocheront» leurs œufs dans les branchages immergés pour assurer leur reproduction.
Ces frayères naturelles ont été installées il y a un mois dans la rivière. Il y en a une petite vingtaine entre le débarcadère des Brenets et le Saut-du-Doubs. Deux d’entre elles en tout cas sont facilement visibles pour les promeneurs, côté ouest.
L’initiative vient d’un forestier-bûcheron et pêcheur amateur. Sociétaire de La Gaule, Bryan Fantini a obtenu le feu vert du canton, ainsi que de la navigation et des propriétaires locaux.
En deux jours, lui et Richard Gigon, le forestier de cantonnement pour le Saut-du-Doubs, ont choisi les arbres...